En cri, le mot « iskonikan » signifie « réserve » ou « restes », en référence aux terres n’intéressant pas le Canada. Jugées inutiles aux fins de la colonisation, ces terres ont été mises de côté pour créer des réserves dans l’ensemble du pays afin d’y déplacer de vastes nations autochtones relocalisées sur de beaucoup plus petits territoires inhospitaliers dans des conditions très difficiles. Pendant cette période de grands bouleversements, le Canada espérait que la culture des Premières Nations se soumette à l’idéologie coloniale, au risque de disparaître complètement.